Projet électricité en GS (ou en cycle 2)

par | 21 Jan 2024 | Arts visuels, Cycle 1, Cycle 2, Education artistique, Explorer le monde | 0 commentaires

sapins électriques GS

Un projet électricité en GS

Je vous propose une séquence pour explorer le monde sur le thème des objets électriques en GS de maternelle (ou au cycle 2) et un projet de réalisation d’un objet autour du thème de l’électricité. Le choix de l’objet réalisé n’a pas une grande importance ; pour nous c’était un sapin avec une étoile qui s’allume, mais ce peut-être n’importe quel autre objet, en fonction du thème exploité en classe : un clown avec un nez qui s’allume (ampoule rouge), une maison avec un éclairage…

Quelles notions  en GS ?

Usages et dangers : un préalable

Il me semble impératif de commencer par aborder les usages de l’électricité avant de manipuler, car pour certains élèves de maternelle, une lumière qui s’allume en appuyant sur un interrupteur ou un appareil électrique quelconque qui fonctionne, c’est parfaitement normal et il n’y a pas lieu de s’interroger davantage. Il est également important que les élèves comprennent que l’électricité c’est utile mais dangereux et qu’on ne peut pas jouer avec. Ils doivent prendre conscience que dans les piles 4,5 volts utilisées en classe, l’électricité est beaucoup moins puissante que dans les prises de la maison. Les dangers de l’électricité et les comportements responsables sont donc un thème incontournable. On peut même prévenir les parents que nous menons un projet sur l’électricité en classe, afin qu’ils dialoguent également avec leur enfant sur le sujet.

Le lexique

Afin de pouvoir parler avec précision des objets manipulés et des expériences réalisées, la connaissance du lexique est primordiale. Dans la séquence proposée, chaque séance vise un lexique précis, qui est listé.

Des notions simples

En GS, en ce qui concerne l’électricité, les notions abordées sont extrêmement simples et se résument en une phrase : l’électricité circule dans un circuit ; si le circuit est fermé, elle circule et l’ampoule s’allume, si le circuit est ouvert, elle ne peut pas circuler et l’ampoule est éteinte.

La séquence

En cliquant sur le lien ci-dessous, vous pourrez télécharger la séquence que j’ai menée avec ma classe et que ma collègue a adaptée et menée en anglais (EMILE) avec un petit groupe d’élèves.

Cliquez ici pour télécharger la séquence

 

Matériel, adaptations et contraintes techniques

Où trouver le matériel ?

En France, y a de nombreux moyens de se procurer le matériel indispensable : piles carrées avec lames, petites ampoules, câbles avec ou sans pinces crocodiles. Pour le matériel plus spécifique, comme les supports d’ampoules ou les interrupteurs, c’est moins facile. A l’étranger, c’est encore plus complexe. Personnellement, j’ai commandé le matériel chez Opitec https://www.opitec.fr/ avec une livraison en France, chez une collègue, car ils ne livrent pas dans mon pays de résidence. Et ma collègue a rapporté le matériel au retour de ses vacances.

Nous avons demandé à chaque famille de fournir à son enfant une pile carrée de 4,5 volts avec des lames (qui fera fonctionner l’objet de chaque enfant) et une petite boîte de récupération (thé, biscuits…).

Planification dans le temps

Dans ma classe, la séquence proposée est menée à un moment précis de la journée, pendant qu’une partie de mes élèves part en anglais EMILE et qu’une collègue de GS co-intervient dans ma classe. Ce sont des plages d’une cinquantaine de minutes. Si j’avais eu plus de marge de manœuvre, j’aurais sans doute fait d’autres choix d’organisation : des temps plus courts et plus fréquents, afin de répéter davantage le lexique, par exemple, des ateliers en petits groupes pour la partie fabrication…

Des adaptations techniques

D’abord, si vous menez ce type de projet dans votre classe, je vous conseille de commander plus d’ampoules que nécessaire, car elles ne résistent pas bien longtemps aux manipulations des élèves et aux allumages fréquents et grillent assez facilement.

Ensuite, lorsque j’ai commandé les interrupteurs, j’ai choisi deux sortes : avec levier et avec poussoir. Or, ce que je ne savais pas, c’est que les interrupteurs à poussoir ne restent pas en position allumée et il faut maintenir son doigt sur le poussoir pour maintenir l’ampoule allumée. Ce n’est pas ce que nous voulions pour notre sapin. Et comme je n’avais pas suffisamment d’interrupteurs à levier pour en fournir à chaque élève, j’ai improvisé une technique différente : fixer un boudin de papier aluminium à une lame de la pile et y brancher un câble à pince crocodile. Au final, ça s’est avéré plus simple à monter que de fixer des interrupteurs à la boîte en carton et en plus les élèves comprenaient mieux le fonctionnement et pouvaient l’expliquer plus facilement. En effet, ils voyaient clairement que le circuit était ouvert et que l’ampoule était donc éteinte.

Du côté des élèves

J’ai vraiment insisté sur la verbalisation, l’utilisation d’un lexique précis et la capacité de chacun d’expliquer le fonctionnement du circuit et ça a plutôt bien fonctionné.

A l’approche des fêtes de fin d’année, les élèves étaient très fiers de rapporter à la maison un sapin dont l’étoile s’illumine grâce à l’électricité et d’expliquer son fonctionnement à leurs parents.

Mais comme je l’ai déjà expliqué plus haut, pas besoin d’attendre Noël pour faire une projet autour de l’électricité : on peut fabriquer bien d’autres choses avec une ampoule qui s’allume, en fonction des projets de la classe.

sapin individuel

A voir aussi :

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *